Au départ, il y a un article d’Aspic publié le 4 avril 2016 qui annonçait que la hausse moyenne de la part agglo dans les impôts locaux et fonciers ne serait pas de 4%, comme annoncée par MM. Lefebvre et Jeandon, mais autour de 25%.
Puis l’association AGLEAU confirmait cette analyse dans un communiqué du 13 mai 2016
A lire en suivant ce lien -> IMPÔTS Communauté d’Agglomération Cergy Pontoise-Mai 2016-Novembre 2016
Cet automne, la réception des feuilles d’impôts allait confirmer l’exactitude de l’analyse d’Aspic. Vous pouvez vérifier. Le taux d’imposition de votre taxe d’habitation (colonne inter communalité) passe de 6,63% en 2015 à 7,41% en 2016, soit + 11,76%.
Le taux d’imposition de votre taxe foncière (colonne inter communalité) si vous êtes propriétaire passe de 0,242% en 2015 à 1,91% en 2016, soit + 689%. Pour les ménages acquittant ces deux impôts, la hausse cumulée tourne autour de 25%.
Pour masquer cette augmentation considérable, MM. Jeandon et Lefebvre font référence à une notion que personne ne comprend, celle de fiscalité locale globale, qui n’augmenterait que de 4%. Ils n’ont jamais expliqué de quoi il s’agirait exactement.
Le 21 novembre, AGLEAU a relancé l’affaire par un nouveau communiqué, envoyé comme toujours à la presse, à ses sympathisants et aux élus communautaires. Il se trouve que D. Lefebvre, qui devait s’ennuyer à ce moment-là, a jugé bon de répondre d’une manière précipitée.
L’occasion était belle d’en profiter pour tenter de lancer un débat sur l’agglo. AGLEAU a donc répondu le 24 novembre d’une manière énergique.
Espérons que la presse se saisira de l’affaire.
En attendant, Aspic appelle ses lecteurs à faire connaître ce dossier et à s’adresser à leurs élus communautaires, dont pour l’instant le silence est assourdissant. Il ne s’agit pas de critiquer le fait de payer des impôts mais de dénoncer la dissimulation d’une augmentation très importante, ainsi que l’hypocrisie de tous les maires (avec une mention spéciale à M. Jeandon, responsable des finances à l’agglo) qui se vantent de ne pas avoir augmenté les impôts dans leur ville, tout en décidant en catimini leur augmentation à l’agglo.