Sur le site de la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise (CACP), dans un encart intitulé La Parité appliquée, on peut lire :
« Déjà appliquée aux listes municipales, la parité s’applique désormais aux listes pour les élections communautaires. Ainsi, chaque liste comporte alternativement un homme et une femme – ou vice-versa – du début à la fin. »
Décidément, à Cergy-Pontoise, on confond souvent une simple amélioration avec un progrès réellement abouti. Ainsi, à l’occasion des dernières élections municipales, la seule indication sur les bulletins de vote des noms des co-listiers susceptibles d’être élus au conseil communautaire nous avait été présentée comme une élection directe1. C’était exagéré. Là encore, nous parler de parité appliquée est aller bien vite en besogne. Qu’on en juge.
Les élections municipales de mars 2014 ont permis de désigner 13 maires, 11 hommes et 2 femmes et 62 conseillers communautaires, 34 hommes et 28 femmes.
Suite à une décision du Conseil Constitutionnel du 20 juin 2014, le conseil communautaire a dû passer de 62 conseillers à 59. L’occasion était belle de corriger le léger déséquilibre qui s’était fait jour. Hélas, c’est l’inverse qui s’est produit. Les trois conseillers partants sont des conseillères. Résultat : 59 conseillers communautaires, 34 hommes et 25 femmes.
Le conseil communautaire comprend un président, 1 homme et 15 vice-présidents, 12 hommes et 3 femmes.
Le conseil communautaire est doté d’un bureau composé de 27 conseillers, 21 hommes et
6 femmes.
Nous ne prétendons pas qu’il sera facile de parvenir à la parité en terme de représentation politique. C’est un objectif qu’il faut se fixer, sachant que bien des obstacles seront à franchir. Mais quel intérêt y a-t-il à prétendre que nous y serions parvenus, alors que, de toute évidence, nous en sommes loin ?
Cergy, octobre 2014
1« Pour la première fois, les Cergypontains viennent d’élire au suffrage universel direct les conseillers communautaires.» (13 Comme Une Avril 2014, p.4)